Le Pape François vient de revenir sur la nécessité de la correction fraternelle. et j’aimerais préciser le fait que cela ne va pas à l’encontre de la bienveillance et de l’arrêt des critiques dont nous parlons. Il ne faudrait pas qu’il y ait de malentendu !
Je crois que maintenant tout le monde est bien persuadé qu’il faut absolument dénoncer tout acte criminel.
L’actualité de ces derniers temps pourrait nous amener à ne plus croire qu’il existe tant de bons prêtres, des prêtres qui donnent toute leur vie pour que nous cherchions comme eux à devenir des saints. Le plus terrible serait de perdre notre espérance.
Les prêtres ont besoin de correction fraternelle, mais n’oublions pas la bienveillance (ce que d’ailleurs, le mot « fraternelle » sous-entend). N’oublions pas qu’ils ont tant de paroissiens prêts à leur faire des remarques (petites ou grosses, constructives ou non…), tant de paroissiens qui parlent négativement d’eux derrière leur dos et que cela les blesse et peut beaucoup les décourager. Encourageons nos prêtres ! Il ne s’agit pas de les porter aux nues mais de voir un peu mieux ce qu’ils font de bien. Montrons leur simplement que nous leur faisons confiance.
« Une grande misère parmi les hommes,
c’est qu’ils savent si bien ce qui leur est dû
et qu’ils sentent si peu ce qu’ils doivent aux autres. »
Saint François de Sales