Dans neuf jours nous célèbrerons la solennité de saint Joseph! Une belle occasion de nous y préparer par une neuvaine… et aussi tout spécialement pour confier à saint Joseph les prêtres qui ont à être pères à son exemple : sachant faire grandir sans possessivité, donnant un appui et une direction, tout en laissant libre.
Le pape François, dans « Patris corde », parle de « Joseph, père dans la tendresse » :
« Jésus a vu en Joseph la tendresse de Dieu : “ Comme la tendresse
du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui
le craint ” (Ps 103, 13). […]
L’histoire du salut s’accomplit en “ espérant contre toute espérance
” (Rm 4, 18), à travers nos faiblesses. Nous pensons trop souvent
que Dieu ne s’appuie que sur notre côté bon et gagnant, alors qu’en réalité la plus grande partie de ses desseins se réalise à travers et en dépit de notre faiblesse. C’est ce qui fait dire à saint Paul : “ Pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : “ Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse” (2 Co 12, 7-9). ”
Si telle est la perspective de l’économie du salut, alors nous devons
apprendre à accueillir notre faiblesse avec une profonde tendresse. »