Thérèse de Lisieux

Née le 2 janvier 1873 à Alençon, Thérèse entre au Carmel de Lisieux à 15 ans après avoir demandé l’autorisation au pape en raison de son âge. C’est au cours de ce pèlerinage à Rome, composé de nombreux ecclésiastiques, que Thérèse prend conscience des faiblesses des prêtres, et donc de la nécessité de prier pour eux. Elle raconte :

 

Thérèse de Lisieux« La seconde expérience que j’ai faite regarde les prêtres. Jusque-là, je ne pouvais comprendre le but principal de la réforme du Carmel ; prier pour les pécheurs me ravissait, mais prier pour les prêtres dont les âmes me semblaient plus pures que le cristal, cela me paraissait étonnant ! Ah ! j’ai compris ma vocation en Italie. Ce n’était pas aller chercher trop loin une aussi utile connaissance. Pendant un mois, j’ai rencontré beaucoup de saints prêtres ; et j’ai vu que, si leur sublime dignité les élève au-dessus des Anges, ils n’en sont pas moins des hommes faibles et fragiles. Donc, si de saints prêtres, que Jésus appelle dans l’Evangile : le sel de la terre, montrent qu’ils ont besoin de prières, que faut-il penser de ceux qui sont tièdes? Jésus n’a-t-il pas dit encore : « Si le sel vient à s’affadir, avec quoi l’assaisonnera-t-on? »
O ma Mère, qu’elle est belle notre vocation ! C’est à nous, c’est au Carmel de conserver le sel de la terre ! Nous offrons nos prières et nos sacrifices pour les apôtres du Seigneur; nous devons être nous-mêmes leurs apôtres, tandis que, par leurs paroles et leurs exemples, ils évangélisent les âmes de nos frères. Quelle noble mission est la nôtre! Mais je dois en rester là, je sens que, sur ce sujet, ma plume ne s’arrêterait jamais… » (Ms A 56r°)

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