Voici quelques mots de Dom Helder Camara dont le procès de béatification est en cours.
« A la messe, pendant la consécration, c’est toujours pour moi un grand étonnement : comment le prêtre peut-il vivre ce moment extraordinaire ! C’est tellement fort, pour nous, hors mesure humaine, de voir ainsi descendre le Fils de Dieu entre nos mains, de l’avoir là, sous nos yeux, de le porter ! Comment pouvons-nous soutenir ce poids immense ?… Et quelle richesse à offrir au Père ! « Seigneur ! Tu peux maintenant demander aux hommes l’infini. Nous te devons l’infini. L’infini, tu nous le donnes. Nous te l’offrons !
Ce qui est formidable aussi, c’est que la messe couvre la journée tout entière. Tout devient offertoire. Je ne traverse pas la journée les bras et les mains levées, comme à l’autel : les gens ne comprendraient pas et me prendraient pour un fou. Mais, spirituellement, c’est comme ça que je parcours les rencontres de la journée, offrant les joies et les souffrances, les espérances et les peurs, les vertus et les faiblesses, tout ce qui se voit, s’entend, s’imagine, se rêve… »
Ce qui est formidable aussi, c’est que la messe couvre la journée tout entière. Tout devient offertoire. Je ne traverse pas la journée les bras et les mains levées, comme à l’autel : les gens ne comprendraient pas et me prendraient pour un fou. Mais, spirituellement, c’est comme ça que je parcours les rencontres de la journée, offrant les joies et les souffrances, les espérances et les peurs, les vertus et les faiblesses, tout ce qui se voit, s’entend, s’imagine, se rêve… »